Vous avez de l’expérience, des compétences, des résultats à votre actif. Mais si votre discours ne capte pas l’attention, ne crée pas d’adhésion, il ne transforme pas. Dans un marché saturé, savoir se raconter de manière stratégique est un levier clé pour décrocher les opportunités que vous visez. Voici une méthode en 4 étapes pour construire un storytelling qui marque – et qui mobilise.
Pourquoi le storytelling est devenu indispensable
Aujourd’hui, ce ne sont pas les plus compétentes qui se démarquent, mais celles qui savent incarner leur parcours. À compétences égales, c’est la clarté du récit, l’impact émotionnel et la cohérence de l’histoire qui font la différence.
Un bon storytelling permet de :
- Rendre visible votre singularité
- Créer un lien de confiance avec vos interlocuteurs
- Orienter la perception qu’on a de vous
Ce n’est pas une mise en scène. C’est une stratégie de lisibilité.
Étape 1 : clarifiez votre angle
Avant de raconter, vous devez choisir le bon axe. À qui vous adressez-vous ? Pour quel objectif ? Chaque histoire peut être racontée de multiples façons, selon ce que vous voulez valoriser.
Quelques exemples d’angles :
- La progression : comment vous avez monté en compétence ou en impact
- La résilience : comment vous avez surmonté une situation difficile
- L’alignement : comment vous avez trouvé votre voie ou votre mission
L’objectif est de faire ressortir un fil rouge cohérent et pertinent pour le poste ou le projet visé.
Étape 2 : structurez votre récit
Un bon storytelling suit une structure fluide. Voici un modèle simple et efficace :
- Le contexte : qui vous étiez, ce que vous faisiez
- Le déclic : l’événement ou la prise de conscience qui vous a fait évoluer
- La transformation : ce que vous avez changé, appris, décidé
- L’aboutissement : là où vous en êtes aujourd’hui, ce que vous apportez
Cette structure fonctionne aussi bien à l’écrit (profil LinkedIn, lettre de motivation) qu’à l’oral (entretien, pitch, networking).
Étape 3 : incarnez vos messages avec des preuves
Le storytelling n’est pas un exercice d’autopromotion vague. Il doit être étayé par des éléments concrets :
- Résultats chiffrés
- Cas précis
- Témoignages ou feedbacks
Ce sont ces preuves qui renforcent votre crédibilité et donnent du poids à votre message.
Étape 4 : entraînez-vous pour gagner en impact
Un bon récit ne se lit pas. Il se vit. C’est pourquoi l’oralisation est essentielle. Plus vous vous entraînez à dire votre histoire, plus elle devient fluide, vivante et engageante.
Astuce : testez votre storytelling auprès de personnes de confiance. Observez ce qui capte leur attention, ce qui les touche, ce qu’elles retiennent.
Un storytelling maîtrisé vous permet d’entrer dans un nouveau poste non pas comme une candidate de plus, mais comme une professionnelle déjà positionnée.
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