Pourquoi certaines femmes accèdent aux comités de direction (et d’autres non)

Pourquoi certaines femmes accèdent aux comités de direction (et d’autres non)

Elles ont les diplômes, les résultats, l’ambition. Pourtant, seules certaines femmes franchissent réellement la dernière marche : celle qui mène au comité de direction. Pourquoi certaines y parviennent alors que d’autres stagnent aux portes ? Ce n’est ni une question de mérite, ni de hasard. C’est une question de stratégie, de posture et de décodage des règles du pouvoir.

Le plafond de verre existe encore… mais il a changé de forme

Le plafond de verre ne ressemble plus forcément à une interdiction explicite. Il se manifeste désormais par des biais implicites, des jeux d’influence ou des critères de sélection non-dits.

Parmi les freins les plus fréquents :

• Une absence de sponsor interne ou de soutien politique
• Une méconnaissance des codes de pouvoir en comité
• Une perception de « manque de leadership stratégique », même chez des femmes très performantes

Selon une étude McKinsey 2023, seules 28 % des fonctions de direction dans les entreprises du CAC 40 sont occupées par des femmes. Ce chiffre chute encore dans les secteurs industriels et tech.

Le problème n’est pas l’ambition. C’est souvent l’isolement, le manque de réseau décisionnaire et une posture perçue comme « trop opérationnelle ».

Les femmes qui y arrivent ont décodé les règles du jeu

Ce n’est pas le meilleur profil qui accède au COMEX. C’est celui qui coche les cases visibles et invisibles du pouvoir interne.

Trois leviers essentiels à travailler :

1. Le narratif d’impact

Les femmes qui accèdent au comité savent raconter leur trajectoire en termes d’impact stratégique :
→ Quelle transformation ont-elles pilotée ?
→ Quelle croissance ont-elles générée ?
→ Quelle vision ont-elles portée au-delà de leur périmètre ?

Elles parlent chiffres, vision, résultats. Et non uniquement missions, livrables ou coordination.

2. Le positionnement politique

Un comité de direction, ce n’est pas qu’une reconnaissance de compétences. C’est aussi un espace politique. Les femmes qui y accèdent :

• Identifient et cultivent des alliances internes
• Se rendent visibles sur les sujets stratégiques transverses
• Comprennent les dynamiques d’influence dans l’entreprise

Elles savent que la neutralité n’est pas une option. Qu’un silence peut être interprété. Et qu’un bon résultat sans sponsor ne suffit pas.

3. La projection dans le rôle

Un frein souvent sous-estimé : certaines femmes ne se projettent pas dans la fonction de direction car elles y associent des modèles masculins rigides ou un rythme de vie incompatible. Résultat : elles s’auto-censurent ou attendent d’être « prêtes ».

À l’inverse, les femmes qui y parviennent ont redéfini les contours du rôle à leur façon. Elles osent proposer une gouvernance plus collaborative, une vision du pouvoir plus inclusive, sans se conformer à un modèle unique.

Se préparer pour franchir cette étape stratégique

Pour accéder au comité de direction, il faut un changement de posture. Cela commence bien avant l’ouverture d’un poste.

Voici 3 actions concrètes à enclencher :

  1. Faire un audit de visibilité : Suis-je identifiée comme un profil stratégique dans mon organisation ?
  2. Définir un plan d’alliances : Qui sont les personnes qui peuvent soutenir ma candidature en interne ?
  3. Construire son narratif de direction : Comment est-ce que je montre que je suis déjà prête à penser à l’échelle COMEX ?

Au ClevHer Camp, nous accompagnons les femmes ambitieuses à franchir cette dernière marche :
✔ Repenser leur positionnement stratégique
✔ Travailler leur posture politique sans trahir leurs valeurs
✔ Créer un plan d’accès crédible au comité de direction

Conclusion : Accéder à un comité de direction n’est pas une récompense. C’est une construction. Et cela commence maintenant.

DEMARRER AVEC CLEVHER

Les codes ont changé. Apprenez à les maîtriser.