Recrutement biaisé : comment les femmes peuvent reprendre le pouvoir
Même en 2025, les biais dans le recrutement restent une réalité. Moins de retours d’entretien, moins de propositions de postes à responsabilité, questions déplacées ou jugements implicites… Les femmes en transition de carrière, même expérimentées, y sont régulièrement confrontées.
Alors, comment reprendre le pouvoir dans un processus qui semble déséquilibré ? Et quelles stratégies adopter pour ne plus subir ces biais, mais les contourner avec lucidité et impact ?
Comprendre les formes invisibles du biais de recrutement
Le biais n’est pas toujours flagrant. Il peut se manifester de manière subtile :
- Un silence prolongé après un entretien pourtant positif
- Une attention excessive à des critères d’âge ou de disponibilité familiale
- Un focus sur la « culture fit » comme justification d’un refus
- Une préférence implicite pour des profils masculins à potentiel équivalent
D’après une étude McKinsey & Lean In 2024, les femmes cadres ont 1,5 fois moins de chances que leurs homologues masculins d’être promues après un entretien jugé « très bon ».
Savoir identifier ces biais, c’est la première étape pour ne plus les intégrer comme des vérités sur votre valeur.
Ce que vous ne pouvez pas (toujours) changer
Vous ne pouvez pas contrôler :
- Les stéréotypes du recruteur
- Le niveau de maturité RH de l’entreprise
- Les processus de sélection parfois arbitraires
Mais vous pouvez agir sur votre posture, votre stratégie et votre visibilité.
3 leviers pour reprendre le pouvoir face aux biais
1. Maîtriser votre narration professionnelle
Le but : devancer les questions biaisées en cadrant le récit de votre parcours avec assurance.
- Préparez un pitch structuré, orienté résultats
- Montrez en quoi votre profil répond à un enjeu business, pas à une case RH
- Parlez argent, leadership, ambition sans tourner autour du pot
Exemple : une cliente du ClevHer Camp a contourné une suspicion de « surqualification » en mettant en avant son ROI sur son dernier projet → gain de 800K€ en 6 mois.
2. Poser les bonnes questions… à votre tour
Renverser la dynamique, c’est aussi évaluer l’entreprise autant qu’elle vous évalue.
Questions puissantes à poser :
- Quels types de profils ont été promus récemment ?
- Quelle est la politique concrète d’évolution pour les femmes dans cette entreprise ?
- Comment sont gérés les désaccords stratégiques au sein du comité de direction ?
Une posture active remet de l’égalité dans l’échange.
3. Se rendre visible dans les bons cercles
Les biais sont souvent moins forts quand vous arrivez par recommandation ou par visibilité directe.
Ce que vous pouvez faire :
- Publier régulièrement sur LinkedIn pour incarner votre expertise
- Rejoindre des réseaux professionnels féminins pour élargir vos connexions
- Participer à des événements ciblés où les recruteurs vous rencontrent hors cadre formel
Selon LinkedIn France 2023, les femmes qui animent leur réseau pro activement multiplient par 2,4 leurs chances d’être contactées pour un poste stratégique.
Reprendre le pouvoir, ce n’est pas « lutter », c’est se repositionner
Votre objectif n’est pas de convaincre tout le monde. C’est d’identifier les environnements qui reconnaissent votre valeur, et de vous y positionner avec stratégie.
Ce qu’il vous faut :
- Un récit professionnel fort et assumé
- Des outils pour interroger (et non subir) les recruteurs
- Un écosystème professionnel qui vous donne de la force
Au ClevHer Camp, nous accompagnons les femmes à reprendre le pouvoir sur leur trajectoire, même face à des processus biaisés.
Pour aller plus loin et bénéficier d’un accompagnement personnalisé, rejoignez le ClevHer Camp.









.jpg)
.jpg)


