Sortir de l’exécution, entrer dans la décision : comment faire reconnaître votre valeur au bon niveau
Dans beaucoup de carrières, on se retrouve enfermé dans un rôle d’exécutant. On vous sollicite pour produire, exécuter, dépanner — rarement pour décider. Pas parce que vous manquez de compétences, mais parce que votre valeur n’est pas positionnée au bon niveau.
Sortir de ce cadrage demande plus qu’un changement d’attitude : c’est une transformation progressive de votre place, de votre posture et de la manière dont vous rendez votre expertise visible.
L’exécutant : compétent, mais écarté des décisions
Quand on reste cantonné à l’exécution, on finit par être moins écouté, moins consulté, parfois même mis à l’écart des décisions stratégiques.
Cette mise en retrait n’est pas toujours volontaire. Elle s’installe lorsque votre entourage professionnel vous associe à un rôle de « celui/celle qui fait », et non « celui/celle qui pense, analyse et oriente ».
→ Pour inverser cette dynamique, il ne suffit pas de demander plus de responsabilités : il faut démontrer sa capacité à contribuer à la décision.
Étape 1 → Formaliser vos savoirs d’expérience
Trop de professionnels sous-estiment la valeur de ce qu’ils ont appris sur le terrain :
• Connaissance fine des processus
• Anticipation des risques
• Capacité à détecter les signaux faibles
Le levier ? Transformer ces savoirs implicites en éléments formels :
• Synthèses
• Recommandations
• Propositions argumentées
→ Vous passez ainsi du rôle d’exécutant à celui de contributeur stratégique.
Étape 2 → Prendre la parole au bon moment, sur les bons sujets
Pour être reconnu à un niveau décisionnel, il faut se rendre visible là où les décisions se prennent. Cela suppose une posture adaptée :
• Appuyez vos idées avec des données, des exemples et des alternatives
• Parlez solution, non problème
• Ne vous justifiez pas — proposez
• Posez des questions qui élèvent le débat :
« Quel impact cela aura sur… ? »
« Quelle est la priorité réelle ici ? »
→ Ces interventions changent votre place dans l’échange.
Étape 3 → Passer d’une logique d’attente à une logique d’initiative
Ne demandez pas la permission d’agir. Créez l’opportunité de démontrer votre leadership. Par exemple :
• Proposez un mini-audit sur un dysfonctionnement identifié
• Rédigez une note de synthèse avec des recommandations après réunion
• Présentez un plan d’action sur une opportunité à saisir
→ Ce sont les actes concrets qui crédibilisent votre positionnement.
Étape 4 → Adopter une posture de pair, pas de subordonné
Cela ne signifie pas s’imposer, mais se positionner comme interlocuteur légitime :
• Contribuez à la trajectoire, pas seulement au livrable
• Tenez vos limites (temps, périmètre, priorités)
• Soyez disponible pour réfléchir, pas uniquement exécuter
→ On ne vous considère plus comme une ressource, mais comme un appui.
Une montée en gamme, pas un coup d’éclat
Sortir de l’exécution pour entrer dans la décision n’est pas un changement brutal. C’est un repositionnement progressif, construit sur :
✔ Votre expérience de terrain
✔ Votre capacité à structurer et transmettre vos idées
✔ Votre aptitude à prendre des initiatives ciblées
Quand vous êtes perçu comme quelqu’un qui clarifie, oriente et porte une vision, votre valeur change de dimension — et les opportunités évoluent avec.
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